L’arrivée d’un chiot dans un foyer est l’une des choses les plus formidables qui puissent vous arriver. Cette petite boule de poils apporte la joie et la bonne humeur aux petits comme aux grands. Mais pour que le bonheur perdure, il est essentiel que votre chiot soit bien éduqué afin qu’il puisse grandir au milieu de la famille en toute sérénité. Que vous ayez déjà un chiot ou que vous pensiez en adopter un sous peu, alors cet article est fait pour vous. Cœur Cœur vous donne tous les conseils pour éduquer un chiot tout en douceur.
Comprendre son chiot
Éduquer un chiot n’est pas une tâche aussi difficile qu’il ne le paraît. Dès son plus jeune âge, vous pouvez lui apprendre les premiers rudiments du dressage et le socialiser. Si vous n’êtes pas encore à l’aise avec l’éducation canine, vous pouvez penser à l’inscrire à une formation de cours de dressage pour votre chiot avec Esprit Dog.
Avant d’éduquer un chiot, il est important de le comprendre. Or, le comprendre, c’est comprendre ses émotions. Ce dernier les exprime de diverses manières, comme avec des aboiements, une posture spécifique ou encore, avec des mouvements de queue frénétiques. Que ce soit :
- de la curiosité ;
- de la peur;
- de la joie ;
- de la frustration.
Ce petit animal n’hésite pas à montrer ce qu’il ressent.
Pourtant, il n’est pas désobéissant par nature : il aime simplement découvrir les règles d’un monde qu’il ne connaît pas encore. C’est pour cela que la patience et la cohérence sont primordiales pour instaurer une confiance réciproque.
Chaque chiot a son propre tempérament. Ainsi, vous pouvez avoir un animal très joueur, mais aussi réservé ou extraverti. Pour bien éduquer un chiot, observez et écoutez son rythme afin d’adapter son éducation à sa personnalité.
Cela va, par ailleurs, renforcer le lien et favoriser son équilibre. En outre, vous allez, de cette façon, poser les bases d’une relation durable et harmonieuse, fondée sur la communication bienveillante plutôt que sur la contrainte.

Éduquer un chiot : les grands principes d’une bonne éducation
Pour éduquer un chiot, la première chose à faire est de bâtir une relation de confiance. C’est pour cela qu’il est nécessaire d’adopter des principes simples, mais qui reposent sur la bienveillance.
Dès l’âge de 8 semaines, vous pouvez commencer avec de petites séances régulières de 5 à 10 minutes, grâce à des méthodes positives. Cela peut être des récompenses comme des friandises ou des caresses données immédiatement après un bon comportement.
Vous pouvez également commencer à prioriser des ordres simples, tout en respectant les routines quotidiennes pour les repas, les sorties et le repos. Voyons cela de plus près.
Une routine rassurante : la clé du succès
Les routines quotidiennes permettent d’offrir à votre petit chien un cadre sécurisant, apte à favoriser son apprentissage. De plus, cela réduit considérablement son stress.
Pour cela, établissez des horaires fixes pour les repas (2 à 3 par jour selon l’âge), les sorties, les jeux et le sommeil. Ce dernier doit avoir lieu dans un espace calme et dans son panier.
Commencez par des sessions courtes de 5 à 10 minutes, plusieurs fois par jour, pour les exercices éducatifs. Pensez à alterner récompense et repos pour ne pas le brusquer. De plus, cette prévisibilité l’aide à anticiper et à se concentrer, tout en renforçant la confiance en vous comme maître bienveillant.
D’autre part, mettez en place une routine bien rodée pour prévenir les comportements anxieux, comme les aboiements excessifs ou les destructions. Adaptez-la à son énergie : plus d’activité physique pour les races vives, plus de calme pour les timides. Avec patience, vous arriverez à obtenir une éducation harmonieuse et un chiot équilibré, sereinement.
L’apprentissage de la propreté
Cette phase est importante puisqu’elle va permettre à votre petit chiot de devenir propre et d’éviter des accidents à l’avenir.
Éduquer un chiot à devenir propre demande de la constance et une observation attentive dès ses huit semaines. N’hésitez pas à opter pour une surveillance accrue : sortez-le toutes les deux heures, après chaque repas, sieste ou jeu, et récompensez-le immédiatement avec une friandise et des félicitations enthousiastes quand il fait ses besoins dehors.
Une astuce qui a fait ses preuves : choisissez un endroit fixe pour qu’il associe l’odeur à l’action désirée. Utilisez des journaux ou des tapis absorbants en intérieur comme transition si nécessaire, en les déplaçant progressivement vers la porte. Soyez patient : les accidents sont normaux jusqu’à l’âge de 4 à 6 mois. Si vous devez nettoyer, faites-le sans le réprimander pour éviter la peur.
Aussi, signalez les besoins par un mot-clé comme « dehors » pour créer un réflexe.
Augmentez également les intervalles au fil des progrès, en visant une autonomie vers 5 mois. Si vous constatez des régressions (stress, changement), revenez aux bases. Cette méthode positive transforme l’apprentissage en un succès rapide, renforçant le lien sans frustration.

Les premiers ordres de base
Tout le monde rêve d’un chien obéissant aux ordres. Or, ce sont des bases qui doivent être adoptées dès son plus jeune âge.
Les ordres de base comme « assis », « couché », « au pied » et « viens » sont enseignés dès 8 à 10 semaines via des méthodes positives et ludiques.
Préférez d’abord un environnement calme et sans aucune distraction :
- Pour « assis », tenez une friandise au-dessus de son nez et déplacez-la vers l’arrière jusqu’à ce qu’il plie les pattes ; dites « assis » et récompensez instantanément. Répétez cinq fois par session, 3 à 4 fois par jour.
- Passez à « viens » en l’appelant joyeusement depuis 2 mètres, en reculant pour l’encourager. Utilisez toujours un ton enjoué et des récompenses variées (friandise, jouet, caresse) pour le motiver.
Attention, la cohérence est primordiale : tous les membres de la famille doivent appliquer les mêmes gestes et mots pour ne pas perturber l’éducation de votre chiot, qui ne saura plus où donner de la tête et vos efforts auront été vains.
Intégrez les ordres de base aux jeux quotidiens pour favoriser de manière naturelle l’obéissance. Vers 3 mois, vous remarquerez que ces bases solidifient la communication et préviennent les problèmes futurs, comme la fugue.
Marche en laisse et sorties
Vous l’avez sûrement remarqué, certains chiots et chiens tirent sur leur laisse, incitant leur maître à courir derrière eux pour les rattraper.
La solution ? Habituer le chiot à la laisse dès son arrivée dans votre foyer. Cela évite qu’il tire dessus lors de vos prochaines promenades.
Pour vous faciliter la tâche, vous pouvez commencer à lui faire porter une laisse courte et légère, sans traction à l’intérieur.
Lors des sorties, avancez lentement et changez de direction si votre chien commence à tirer. Si c’est le cas, arrêtez jusqu’à ce qu’il revienne naturellement, puis récompensez-le !
Préférez des séances de 10 à 15 minutes au début, 2 à 3 fois par jour, sur des terrains variés pour le désensibiliser aux stimuli.
Apprenez l’ordre «au pied » en marchant côte à côte, friandise à hauteur de museau. Vous pourrez augmenter la durée avec l’âge. Sachez qu’une marche fluide renforce l’exercice physique, la socialisation et le contrôle émotionnel, transformant les promenades en moments complices essentiels à son équilibre.
Les bonnes manières et la socialisation
Un chiot mal éduqué n’est pas agréable à gérer. Et, si vous ne souhaitez pas que vos amis et que les autres membres de votre famille désertent votre demeure en catastrophe, apprenez à votre chiot les bonnes manières. Or, celles-ci s’acquièrent par la socialisation précoce et par des règles claires : exposez le chiot dès huit semaines à des personnes, chiens, bruits et lieux variés, dans des expériences positives (friandises, jeux).
Vous pouvez, par ailleurs, organiser des rencontres contrôlées avec d’autres congénères vaccinés pour lui apprendre le respect des espaces. C’est le moment de lui apprendre les ordres « pas toucher » ou « laisse » pour les objets et les pieds, en le redirigeant vers ses jouets.
Interdisez avec des ordres simples tels que « ignore » pour empêcher votre chiot de sauter sur les invités.
Vous pouvez aussi intégrer à la routine un accueil poli à la porte et l’attente avant un repas. Une socialisation réussie prévient l’agressivité, oui, certes, mais également la peur ou l’hyper-réactivité. Votre chiot devient plus sociable et peut désormais s’adapter à tous les contextes familiaux.
Éduquer un chiot : l’habituer aux soins dès son plus jeune âge
Certains chiots et chiens paniquent face au vétérinaire ou lorsqu’ils doivent prendre leur bain. Cela est dû au fait qu’ils n’ont pas été habitués dès leur plus jeune âge.
Or, désensibiliser votre animal aux soins vétérinaires ou quotidiens commence tôt pour éviter tout stress futur : touchez doucement ses pattes, ses oreilles, sa bouche et sa queue quotidiennement, en associant cela à des caresses et des friandises.
Pensez par ailleurs à brosser ses poils et ses dents progressivement, à raison de 1 à 2 minutes par jour. L’habituer graduellement au bain avec de l’eau tiède et un shampoing doux est une excellente idée pour commencer, et récompensez-le ensuite.
- Pour ce qui est des ongles, touchez-les sans les couper d’abord ; grattez une surface pour lui faire découvrir ce mouvement.
- Vous pouvez aussi simuler les visites chez le vétérinaire en l’auscultant, en lui ouvrant la bouche et en le manipulant doucement.
- Utilisez des friandises pendant ces petites manipulations. Si vous sentez que votre chiot résiste, revenez aux étapes précédentes sans forcer. Ensuite, vers l’âge de 12 semaines, intégrez le toilettage complet.
Cette approche positive rend les soins plaisants : vous n’aurez plus de séances de vaccins récalcitrantes ou de vermifuges difficiles, et vous renforcerez sa confiance globale pour une vie sereine.
Bien gérer les bêtises et les erreurs
Le chiot est un véritable explorateur, ne vous étonnez donc pas qu’il fasse de nombreuses bêtises comme mordiller et détruire votre mobilier dès son arrivée dans le foyer.
Pour gérer ces comportements, évitez les punitions afin de préserver la confiance. Interrompez-le calmement par un « non » ferme, puis redirigez-le vers un jouet pour qu’il puisse s’occuper. Pensez toujours à le récompenser juste après, par une friandise. Vous pouvez également lui proposer des exercices variés pour qu’il puisse canaliser son énergie.
Autre point : ignorez ses demandes d’attention indésirables, comme les aboiements, et réagissez avec lui uniquement lorsqu’il est calme. Transformez ses erreurs en opportunités d’apprentissage positif. Vous verrez qu’à partir de six mois, les bêtises vont diminuer en grandissant, grâce à sa maturité et à ses bonnes habitudes. Armez-vous juste de patience.
Éduquer un chiot : quand se faire aider par un professionnel ?
Quelques signes comme de l’agressivité envers les personnes ou les autres chiens, avec des morsures persistantes, une peur excessive (fuites, tremblements), des destructions de vos objets de manière compulsive ou des aboiements incontrôlables doivent vous alerter.
En effet, ces signes indiquent souvent un besoin d’intervention experte pour diagnostiquer les causes (trauma, socialisation défaillante) et les corriger via des techniques renforcées.
Consultez aussi un professionnel comme Esprit Dog en cas de régression après six mois ou en cas d’hyper‑réactivité. Agissez tôt : à 3 ou 4 mois maximum pour prévenir la chronicité.
La différence entre éduquer un chiot avec un professionnel et le faire seul réside dans les résultats positifs obtenus en peu de temps.
Opter pour des formations de cours de dressage avec un professionnel canin comme Esprit Dog s’impose quand les méthodes de base échouent malgré une routine cohérente et positive. La formation en ligne donne d’excellents résultats.
Avis sur la formation Esprit Dog pour éduquer un chiot
Les avis Google vérifiés sont là pour témoigner de son efficacité. Voici par exemple quelques avis de propriétaires ayant confié leur chien à Esprit Dog.
“Je n’ai plus de chien et je n’en aurai peut-être plus pour le reste de ma vie tant que celle-ci ne me le permettra pas.
Mais quand j’ai appris que ma belle-sœur et son conjoint allaient adopter un chiot Rottweiler en avril 2025, j’ai sauté sur l’occasion pour acheter la formation Esprit Dog Chiot et Family pour le leur offrir à Noël 2024.
Résultat, leur Akuna est une merveilleuse petite boule de poils bien dans ses pattes. Propre en 3 semaines, qu’ils baladent partout avec bonheur
Ils m’ont remercié plusieurs fois pour ce « super cadeau » et je suis tellement ravie d’avoir contribué à leur bien-être ! » Michelle Nguyen.
Nous avons découvert Esprit Dog il y a quelques années grâce aux épisodes Panic Dog. Je dis « grâce » mais c’est surtout «à cause», car c’est vraiment triste pour les chiens… Au fil de notre découverte, nous avons trouvé Tony très impressionnant et extrêmement pédagogue.
Je rêvais d’avoir un chien depuis toute petite et, grâce à lui, j’ai réellement pris conscience de la responsabilité que cela représente. J’ai attendu que mon travail me le permette et, depuis six mois maintenant, nous avons accueilli Lasko, un jeune malinois croisé border. Grâce à la formation Esprit Dog Chiot, il est vraiiiiiiiiiiment trop gentil ! Joanne Da Silva
Bonjour
Un grand merci pour tous les formats que vous proposez, que ce soit les podcasts, les différents épisodes, les formations… Tout est une source incroyable d’apprentissage pour nous humains afin de rendre nos chiens heureux.
J’ai pris la formation Chiot et la Family et elles sont toutes les deux supers. Les vidéos sont supers bien faites et surtout ludiques, avec toutes les explications nécessaires et surtout on comprend pourquoi faire telle ou telle chose. C’est un vrai bonheur pour soi et pour le chien.
Le plus incroyable, c’est de voir à quel point on travaille aussi sur nous en travaillant avec notre chien. Prochain achat : la Masterclass « Marche en laisse ». Si vous hésitez à prendre une formation chez Esprit Dog, n’hésitez plus, satisfaction garantie !
Audrey et Houston (beauceron de 2 ans), Naille Audrey.

Conclusion pour éduquer un chiot
Éduquer un chiot repose sur la patience, la cohérence et des méthodes positives pour forger un compagnon équilibré et heureux. Une routine stable, l’apprentissage de la propreté progressive, des ordres de base, des marches fluides, une socialisation précoce, une habitude aux soins ainsi qu’une gestion bienveillante des erreurs constituent les piliers essentiels de l’éducation de votre chiot.
Commencez tôt (huit semaines), adaptez l’éducation à son tempérament, avec des récompenses abondantes tout en évitant les punitions. Si les difficultés persistent (agressivité, peurs), consultez rapidement un professionnel. Avec une constance quotidienne, ces principes transformeront les défis en succès, renforçant un lien indéfectible avec votre chiot pour des années remplies de sérénité et de bonne humeur en sa compagnie.
FAQ
À quel âge commencer l’éducation d’un chiot ?
Commencez l’éducation dès l’arrivée du chiot à la maison, vers 8 à 12 semaines. C’est à ce moment que vous pouvez lui apprendre aisément la socialisation, la propreté et les ordres de base comme « assis » ou « viens ». Les séances doivent être courtes (3 à 5 minutes), plusieurs fois par jour, en insistant sur des méthodes positives.
Quelles erreurs éviter dans l’éducation ?
Évitez les punitions physiques, les incohérences familiales, le fait de négliger la socialisation et d’adopter des séances trop longues. Pas la peine de crier : cela ne fait que créer de la peur et de la méfiance. Surveillez son énergie ! En effet, un manque d’exercice cause des destructions. La cohérence et la positivité sont les clés pour une confiance durable entre vous et votre chien.
Combien de temps doit durer une séance d’éducation ?
Privilégiez des séances de 5 à 10 minutes maximum, 3 à 6 fois par jour selon son âge. Et pour cause, les chiots ont une attention limitée. Le fait de prolonger les séances d’éducation risque de le fatiguer, ce qui va entraîner une démotivation. Alternez entre apprentissage, jeux et repos. Augmentez les séances à 15 minutes vers 4 à 6 mois.
Quel type de récompense utiliser pour motiver mon chiot ?
Utilisez des petites friandises appétissantes, mais également des caresses, une voix enjouée ou encore ses jouets préférés. Les récompenses doivent être offertes immédiatement après un bon comportement.




